Plex Bayard Un « Jenga » de logements traversants aux terrasses ensoleillées

Un « Jenga » de logements traversants aux terrasses ensoleillées

Le projet est implanté sur le site d’un bâtiment de trois étages comportant deux logements et dont la structure était en fin de vie. À l’arrière, un garage occupait l’intégralité de la cour.

Six logements traversants se superposent dans ce projet situé au cœur du quartier Saint-Sauveur. Avec sa volumétrie ludique, le Plex Bayard n’est pas sans rappeler le jeu de construction Jenga. En façade, au rez-de-chaussée, le logement de gauche se décale vers l’arrière, générant une alcôve qui abrite une vaste terrasse privative et deux places de stationnement. La façade arrière, dynamisée par ce volume décalé, est couronnée d’un muret conçu pour accueillir des bacs de plantation.

Deux volumes de briques distincts articulent la façade pour la rendre plus étroite, comme le sont typiquement celles du quartier Saint-Sauveur. Au-dessus de la porte cochère, le volume surprend par sa matérialité en brique qui semble suspendu. Aux bandeaux de parements contrastants s’ajoutent les jeux de briques en soldat et en retrait qui soulignent les fenêtres et équilibrent la composition visuelle offerte aux passants.

Chaque pied carré des six logements traversants a été réfléchi pour offrir aux habitants des espaces optimisés, lumineux et pouvant être ventilés naturellement. Au niveau du sol, deux maisons de ville sur deux étages prennent place. Les chambres de ces logements spacieux sont rassemblées au demi-sous-sol, tandis que l’aire de vie, avec salle d’eau, est située au rez-de-chaussée. Aux niveaux deux et trois, quatre logements de deux chambres bénéficient de grandes terrasses en cour arrière. Les aires de vies et les terrasses y sont orientées sud-ouest, ce qui permet un ensoleillement généreux jusqu’en fin de journée, un privilège dans ce quartier.

Avec ses logements traversants et sa volumétrie originale, le Plex Bayard offre une architecture intégrée au quartier et idéalement exposée. Il démontre que la densification urbaine peut réussir à concilier espaces extérieurs intimes et ensoleillement.